Marche la route
DISEUSES
du parlé chanté d'hier au Rap d'aujourd'hui
Carte blanche à Nathalie Joly au Théâtre de Lenche à Marseille en mai 2013.
Résidence au Théâtre Toursky à Marseille novembre 2015.
Nathalie Joly: texte, mise en scène
Yann Struillou : Lumière
Avec
Valérie Joly : Chant, guitare
Thierry Roques: accordéon, piano, arrangements, samples
Jean-Pierre Gesbert: piano, chant, trompette bouchée,
DGT Crew Samir : Rap
DGT Crew Loïc : Rap
Reportage TV sud Provence Suivez-moi, 12/11/2015
Document sur Richard Martin et Diseuses
TV sud Provence JT 2/11/2015
Interviews : Ecouter Nathalie Joly
France culture Movimento le 11/05/2013
Invitée de Jeanne Martine Vacher
France musique Traverses du temps 10/05/2013 Invitée de Marcel Quillevéré
Lors de la carte blanche que lui a confié le Théâtre de Lenche en mai 2013 sur le thème des Diseuses, Nathalie Joly a initié une rencontre entre la forme musicale parlée chantée, les chants de pleureuses de méditerranée dont sa sœur Valérie Joly est l’interprète, et la chanson rap du groupe Marseillais DGT Crew. En résidence au Théâtre Toursky en novembre 2015, le groupe a pu retravailler et montrer une sortie de résidence.
Cette première étape raconte l’Histoire du parlé-chanté et des Diseuses liées à l’exil. Nathalie et Valérie arrivent petites dans le quartier de réfugiés du Roy d’Espagne à Marseille. Dans ce même quartier, vit l’un des rappeurs du spectacle et sa mère habitait notre immeuble en 1962 ...Nathalie Joly raconte, dans cette création, « son parlé – chanté », son départ d'Alger avec sa sœur aînée pour le quartier Marseillais du Roy d'Espagne. Entre deux cultures, entre deux mondes, entre-deux-guerres, entre mot dit et mot chanté, ce style singulier renvoie à l'exil, Dans ce va-et-vient perpétuel entre l'interprétation et l'écriture s'exprime une parole anticonformiste, contestataire, qui s'attache à porter la parole des femmes et communiquer le sens du courage d'être libre. L'art du parlé chanté inventé à la Belle époque par Yvette Guilbert est l'ancêtre du rap d'aujourd'hui.
Galerie photos
Théâtre de Lenche 2013,
LA MARSEILLAISE 28 mai 2013
Théâtre de Lenche 2013,
PRESSE
LA MARSEILLAISE 28 mai 2013
Lundi matin, sur les planches du petit théâtre de Lenche. A deux pas de la place ensoleillée, ils sont une poignée à s’être enfermés là, dans la pénombre, à jouer, chanter, régler des arrangements, des détails techniques, en discuter, et reprendre à nouveau, changer encore, inlassablement, jusqu’à être satisfaits du résultat. Ou décider d’y revenir, plus tard, après décantation. Nathalie Joly, ses musiciens et les deux rappeurs de DGT Crew répètent Diseuses d’hier à aujourd’hui. Le spectacle, programmé mardi et mercredi, s’intègre à la carte blanche baptisée Diseuses, offerte à la chanteuse par le théâtre de Lenche.C’est en ouverture de la saison passée, que le Lenche avait accueilli Nathalie Joly avec Je ne sais quoi, un spectacle conçu à partir des chansons d’Yvette Guilbert et de sa correspondance avec Freud, qui clôturera ce nouveau cycle le 30 mai. Yvette Guilbert (1865- 1944), reine du « caf’conç », surnommée la Grande diseuse fin de Siècle, est considérée comme l’inventeuse du parlé-chanté (sous le terme de rythme fondu), devenu le sprech gesang du cabaret allemand et de Kurt Weill, et que l’on retrouve dans toute l’Europe de l’entre-deux guerres, dans le café-concert, la chanson réaliste, le café cantante d’Andalousie, de la Havane, ou la doina roumaine. Avec cette nouvelle carte blanche, Nathalie Joly explore les diverses facettes de l’art des Diseuses, au travers des œuvres d’Yvette Guilbert donc (Je ne sais quoi et En’v’là’une’drôle’d’affaire, joué du 21 au 25 mai), de Maria Tanase (Paris Bukarest, joué du 16 au 18 mai). Et sous le titre explicite de Diseuses d’hier à aujourd’hui, la chanteuse fait le lien entre les époques du parlé-chanté, et plus précisément avec le slam et le rap. Pour l’occasion, c’est de deux « diseurs » dont elle s’est entourée, avec les rappeurs de DGT Crew. Dans une ambiance cabaret, ou guinguette (la guirlande de loupiottes colorées en guise de tonnelle), le piano d’un côté, de l’autre une table basse et des chaises pour les temps plus intimistes, la chanteuse (épaulée parfois par sa soeur) et les rappeurs parviennent joliment à marier leurs voix et leurs esthétiques, finalement assez proches : le chant ou le flow - portés par l’accordéon, le piano et les samples -, les langues (français, grec, etc.) et les styles convergent vers une même envie, charrient les mêmes aspirations consistant, selon les termes d’Yvette Guilbert, « à allumer et éteindre les mots, les plonger dans l’ombre ou dans la lumière....Antoine-Pateffoz
LA PROVENCE 14-05-2013 Le parlé chanté se dévoile en spectacles et rencontres.... Découvrir Nathalie Joly dans « Je ne sais quoi » avait été un plaisir. La retrouver séduit d’avance. Toujours curieuse de mettre ses recherches et trouvailles en perspective... : « J’ai invité deux des trois chanteurs de DGT crew, je leur ai fait des propositions sur quatre chansons. Ma sœur, compositrice, va éclairer cette proposition avec des chants de pleureuses de la Méditerranée....Avant une prochaine résidence d’écriture quelque part ». Olga Biblioni
SORTIR ici et ailleurs Magazine DES ARTS ET DES SPECTACLES 6 novembre 2015
Création de Diseuses d’hier ou d’aujourd’hui de et par Nathalie Joly au Théâtre Toursky - à L’espace Léo Ferré (Marseille) : l’Écume des mots !
Ah vous dirai-je, Mesdames, combien j'ai savouré votre écume des mots et vos effluences musicales? Oui, sans bémol, je vous le dis "j'ai drôlement aimé!". Le spectacle " Diseuses" est semblable à un conte, un conte parlé/chanté, genre exclusivement féminin à l'origine et qui a sans doute engendré deux beaux enfants contemporains, à savoir le Slam et le Rap. Un style insolite, inventé au siècle dernier par Yvette Guibert (nommée la "grande Diseuse"), flirtant avec le théâtre et la musique et qui peut tout raconter : les blessures d'enfance, d'amour, le déracinement, l'exil et les bataillons d'abandons assassins, jusqu'à la mort d'un enfant, pleuré par Valérie JOLY. Un moment indicible où la douleur muette grimace, se tord, se fraye un chemin étroit et ardu et s'exprime enfin. Prouesse d'une voix singulière, émoi tangible d'une interprétation incarnée, le public, par pudeur, n'applaudit pas Valérie bouleversée. De son Alcazar céleste, Yvette Guibert a certainement jubilé de vous voir chanter sans gêne entre autres les femmes à barbe, Johnny, Bang Bang accompagnées par le groupe de Rap DG Crew bourré de talent et de poésie. De son Alcazar céleste, Yvette Guibert envie probablement la parole libre et effrontée de deux femmes du monde contemporain. Mais.......chut, je me tais. À vos mots, .......y revenir encore, et encore. Pascale Robyn
LA MARSEILLAISE 13 mai 2013
Parler, chanter, slammer, rapper.
Dernier rendez-vous et pas des moindres, Diseuses d'hier à aujourd'hui fera le pont entre les époques puisque jamais avare d’expériences et de mélange des genres, la chanteuse comédienne lorgnera même du côté du hip hop en compagnie du groupe DGT Crew. "Dans ma carrière, j'ai exloré dans plusieurs univers musicaux et plusieurs cultures, ce monde des frontières, entre théâtre et musique, inclassable, fragile, tendu sur le fil de l'instant présent" confie la principale intéressée en ajoutant à propos de sa démarche "Il est temps désormais de confronter le langage des mots et de la musique avec le rap" . Résultat à coup sûr atypique, à découvrir tous ce mois au Panier. Cécric Coppola
ZIBELINE juin 2013 Nathalie Joly a choisi de rendre hommage à la tradition de la «diseuse», qui s’est répandue bien au-delà de nos frontières. Car les diseurs d’hier ne sont-ils pas les slameurs et autres rappeurs d’aujourd’hui ? Une filiation qui apparaît, en toute harmonie, dans les morceaux sur lesquels viennent, poser leurs mots et leur flow Impek et Packo, du groupe de rap marseillais DGT Crew.....Nathalie Joly offre une généreuse leçon de caf’conç’ qui dépoussière les clichés...Marie Jo Dho, Thomas Dalicante
LA MARSEILLAISE 28 mai 2013
Lundi matin, sur les planches du petit théâtre de Lenche. A deux pas de la place ensoleillée, ils sont une poignée à s’être enfermés là, dans la pénombre, à jouer, chanter, régler des arrangements, des détails techniques, en discuter, et reprendre à nouveau, changer encore, inlassablement, jusqu’à être satisfaits du résultat.
La Provence 14 mai 2013
LA MARSEILLAISE 28 mai 2013
LA MARSEILLAISE 15-05-2013
©archives familiales
Exposition réalisée par Nathalie Joly et Jacques Verzier, dans le cadre de la carte blanche DISEUSES de Nathalie Joly
Espace Culture, MP13
©archives familiales